Nous poursuivons notre cheminement dans le monde de la construction avec la phase de conception des plans de la future maison. C’est à mon sens l’un des moments les plus excitants d’un projet de construction, une première matérialisation de notre futur home sweet home. Un moment vraiment heureux que je vous romance aujourd’hui.

L’élaboration des plans, c’est ce moment où l’on vient juste de choisir un terrain et où l’on rencontre les professionnels avec qui l’on va être amené à travailler. On s’y projette à fond, on fait sortir de nous ce petit rêve qui commence à se concrétiser. On discute, on s’emballe et, dans notre cas, on tombe très vite d’accord et on a une idée claire de ce que l’on veut. Notre maison, elle sera comme ça, avec X  pièces, une grande baie vitrée ici, un accès au jardin là et puis aussi de la place pour une énorme étagère à jeux de société (marche aussi avec l’écran géant, la salle de jeu pour les enfants, ou la cuisine hollywoodienne … ). C’est ce que j’appelle la phase « Mon petit Poney » parce que l’on est à 200% au pays arc-en-ciel, celui de nos aspirations les plus folles.

La « phase plans », se fait plus ou moins en parallèle du choix du professionnel qui va suivre votre chantier. En dehors du côté relationnel, c’est la proposition d’un plan qui correspond à votre demande qui va créer l’envie de travailler avec cette entreprise en particulier. C’est d’autant plus vrai si vous choisissez un constructeur, car, une fois contractualisé avec lui, vous ne pourrez plus vraiment faire évoluer les plans votre maison. Lors des rendez-vous, le professionnel du bâtiment nous aide à faire sortir les idées de notre tête. Il est aussi là, et c’est moins drôle, pour nous cadrer afin que le projet entre dans notre budget et l’arc-en-ciel perd donc une teinte.

Mais on continue d’y croire. On est impatient de recevoir la première version des plans et le temps semble une éternité. Puis on les voit enfin : nos plans (oui, les nôtres à nous, ceux-là même). Certaines propositions sont presque dans le vrai, d’autres pas du tout. C’est parfois difficile d’arriver à se projeter, alors avant de faire nos retours on s’essaye au plan 3D sur un logiciel gratuit trouvé en ligne. Et si j’ai un conseil à vous donner c’est celui-là : essayez de projeter un espace et évitez de vous focaliser sur une superficie. On se rend compte que pour deux propositions avec la même superficie de salon, il est parfois bien difficile de caser tout ce que l’on veut. On se met à essayer le susdit logiciel pour créer LA maison de rêve. Tout le monde ne s’improvise pas dessinateur. La maison de rêve fait 200m². Mince, l’arc-en-ciel ne compte plus que 5 couleurs.

On ne se démoralise pas, on précise notre demande, on fixe nos priorités. Au fil des échanges avec le professionnel qui nous a fait cette proposition qui nous plait, on arrive à un résultat qui nous convient bien, plutôt très bien en fait. Alors on s’emballe, on sautille, on se fait des câlins, on est heureux. 5 couleurs sur 7 c’est pas mal déjà non ?

C’est là que tout le monde commence à recevoir nos plans : familles, amis, collègues. Personne n’y échappe. On retourne sur notre modélisation 3D. Et puis on va sur notre terrain, on compte les pas : 1,2, … 7 mètres. Là donc on est dans le salon et puis ici ce sera la place de notre lit. Plus de doute, c’est celle-là notre maison. Avec les yeux qui pétillent, on a (enfin) un peu moins peur de signer ce contrat tellement engageant mais aussi d’affronter la paperasse et les créatures (oui, je parle du notaire, du banquier et des ouvriers du bâtiment) qu’il va falloir passer pour arriver au pays arc-en-ciel.

Fin.

 

Cet article fait partie d’une série de 9 billets sur l’aventure de la construction de notre maison :

  1. Pourquoi nous avons choisi de faire construire notre maison ?
  2. A la quête du terrain parfait + Variante bonus Le top des flops de la recherche de terrain
  3. Constructeur, maître d’oeuvre ou architecte ? La battle.
  4. L’élaboration des plans, la phase mon petit poney
  5. La rencontre avec ces créatures étranges appelés « courtier » et « notaire »
  6. L’ouverture et le suivi de chantier. Adieu temps libre, bonjour frayeurs.
  7. Les travaux réservés ou l’art de jongler entre ponceuse, rouleaux et biscotos
  8. L’emménagement, la libération ?
  9. Deux an après, le bilan

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