La Gacilly c’est une jolie petite cité bretonne, au charme fou, qui est réputée pour deux raisons : Yves Rocher dont c’est la ville natale et une exposition photographique monumentale. Aujourd’hui, vous l’aurez compris, je ne viens pas vous parler de la marque de cosmétiques mais du festival photo qui a été un véritable coup de cœur. Vous me suivez ?

Pratiquant moi-même la photographie on m’a très vite parlé du Festival Photo de la Gacilly lors de mon arrivée à Nantes. Il m’aura fallu 3 ans, et la visite d’un ami photographe professionnel, pour me décider à m’y rendre. Clairement, j’aurais dû y aller bien plus tôt car la balade s’est révélée être une  véritable expérience.

Une exposition photo à l’échelle d’une ville

Chaque année le Festival Photo de la Gacilly met à l’honneur un thème qui sert de fil conducteur à une exposition photographique monumentale. Monumentale dans tous les sens du terme car c’est toute la ville qui pendant 4 mois, de juin à septembre, se transforme en galerie géante présentant quelques 2000 clichés. Monumentale également car certaines de ces photographies sont tirées sur des formats gigantesques qui occupent entièrement certaines façades des maisons bretonnes de la petite ville.

Pour vous donner une idée de la variété des thèmes : en 2017, l’année que je vous présente dans cet article, le thème était l’Afrique sub-saharienne, en 2016 c’était le Japon, et en 2018 c’est l’adolescence qui est à l’honneur.

Pour visiter l’exposition et réellement profiter du festival il faut compter une bonne journée. Le lieu en lui-même est très sympa avec plein de petites ruelles et courettes qui invitent à la flânerie. Il y a énormément de clichés (je crois bien qu’on ne l’imagine pas tant qu’on n’y est pas allé), et cela prend vite du temps de s’arrêter devant ceux qui nous plaisent, d’échanger sur ce que la photo nous évoque, de comparer les visions des photographes sur un sujet,… La ville recèle également de petits commerces et des artisans qui jouent eux aussi le jeu de la créativité et ont des belles choses à présenter. A mon sens, ce festival photo offre une vraie parenthèse (pour ne pas dire un voyage) et pour l’apprécier il faut prendre le temps de savourer.

Une ambiance unique entre photographie, nature et architecture bretonne

Si, ci-dessus, je vous parle de voyage ce n’est pas pour rien. C’est vraiment comme cela que j’ai vécu notre visite. Le thème de l’Afrique n’y est certainement pas étranger. Les photographies présentées sont très variées et donnent à voir des visions photographiques très différentes sur un même thème : animaux, scène de vie, portrait, composition, … On y voit des clichés que l’on n’a pas l’habitude de croiser sur Instagram ou les autres réseaux sociaux et ça fait du bien. Par la même occasion on en prend plein les yeux et on s’ouvre sur un autre monde et d’autres inspirations.

Il faut également reconnaître le travail de scénographie qui est exceptionnel. Les photographies, l’architecture et les espaces verts entrent en dialogue et se mettent en valeur les uns les autres. C’est assez exceptionnel et parfois même émouvant (oui n’ayons pas peur des mots).

Certains espaces nous transportent réellement loin de la Bretagne. Ici un bar installé sur de la terre battue avec un fond de musique africaine, là un photobooth avec des tissus traditionnels africains. Quand je vous parlais d’expérience, c’est tout cela qui y contribue !

Si ce n’est pas encore fait je ne peux que vous conseiller d’y aller pour découvrir le thème de cette année. Et si c’est déjà fait, vous aussi vous avez envie d’y retourner ?  :)

Pratique, le Festival Photo de la Gacilly

• Pour s’y rendre au départ de Nantes : 1h30 en voiture, il y a plein de parkings sur place. Il y a également une navette qui vous permet de rejoindre la Gacilly depuis la gare de Redon.
• Le festival est gratuit, ouvert 7j/7, 24h/24 durant 4 mois de début juin à fin septembre. Je ne sais pas ce que l’expérience donne de nuit par contre !
• Sur place il y a tout ce qu’il faut pour se restaurer, prendre un verre, faire du shopping et passer un bon moment.
• Je vous conseille de vous y rendre plutôt en juin ou en septembre car le festival est assez réputé et en plein mois d’août les ruelles sont bien chargées.